Après avoir travaillé comme soudeur, Julian est maintenant candidat à la profession d'ingénieur au sein de la compagnie. Vous ne vous en doutez probablement pas, mais ce jeune homme a surmonté de nombreux défis, parcouru des milliers de kilomètres et gravi des montagnes pour arriver là où il est aujourd'hui. Cet article couvre son histoire, avec tous ses hauts et ses bas. Préparez-vous à être inspiré !
Julian est né en Colombie, dans le village d'Ibagué. Conscients que l'accès à de bonnes écoles et de bons emplois était limité dans leur pays, ses parents ont élaboré un plan ambitieux reposant sur une bonne dose de planification, un brin de chance, un nombre non négligeable de sacrifices et une pelletée de persévérance pour que leur fils ait accès à un futur professionnel à la hauteur de son potentiel.
Julian débute des études professionnelles en Colombie. À 16 ans, il s’inscrit au programme de structure métallique, où il apprend les bases de la soudure. « J’ai fait des études techniques en vue d’immigrer, parce que je savais que ça aiderait l’analyse de mon dossier. C’était un choix stratégique qui m’a permis de quitter mon pays et de débuter des études au Québec, où je savais que des études supérieures seraient accessibles ».
Grâce à un heureux mélange d’éléments favorables et de chance, la candidature de Julian est acceptée : Il est invité à s’envoler vers Montréal pour débuter un programme qui déboucherait sur l’obtention d’un diplôme d’études professionnelles (DEP) en soudure !
Accueilli chez son frère aîné déjà installé à Montréal, Julian débarque en sols canadien avec une certaine fébrilité. Le jeune homme d’à peine 19 ans est conscient du travail d’adaptation et des défis qui se dressent devant lui. La prochaine étape s’emboîte rapidement. Il dispose de 6 cours payés par ses parents pour apprendre le français avant le début de sa formation professionnelle !
Lorsqu’il se rappelle ses premières années au Canada, il relate : « J’ai réalisé rapidement qu’en Colombie, j’étais plutôt gâté. J’ai vécu mes premières années au Canada dans des conditions beaucoup moins confortables que plusieurs jeunes de mon âge à l’époque… et j’en suis encore plus fier de m’être débrouillé seul ».
Le coût d’un DEP au Québec pour un étudiant au statut étranger est d’environ 17 000$. C’est avec la notion de cette dette sur les épaules que Julian entame sa formation. Le jeune homme utilise le contexte pour se motiver davantage à repousser ses limites et à réaliser ses nouveaux objectifs :
« J’avais choisi de faire ce DEP à l’époque parce que c’était plus accessible en termes de coûts, étant donné mon statut d’immigrant. Je savais que je m’inscrirais ensuite à l’université dès que mon statut le permettrait, car cela ferait en sorte que j’aurais accès à des frais scolaires beaucoup moins élevés ».
Une fois son DEP obtenu, Julian quitte la maison de son frère pour un appartement et fait son entrée sur le marché du travail en soudure. Tranquillement, il commence à rembourser ses dettes d’études et poursuit son intégration dans la culture québécoise, en plus d’apprendre les rudiments du métier.
Deux ans plus tard, avec sa résidence permanente en poche, il peut maintenant s’inscrire au programme de génie mécanique de l’Université Concordia à temps plein !
Si vous aviez l’impression que Julian avait déjà un rythme de vie accéléré, détrompez-vous : c’est dans cette prochaine phase qu’il peaufine sa persévérance et qu’il repousse au maximum ses limites ! « Je ressentais une immense pression, car non seulement j’avais toujours mes dettes, mais je savais en plus que je ne pourrais plus travailler à temps plein toute l’année étant donné mes études universitaires ».
Cette période intense a permis au jeune homme de développer sa versatilité à un niveau qu’il n’aurait jamais imaginé : « J’ai ramassé des carottes sur des fermes, j’ai été préposé en alimentation dans un hôpital, j’ai travaillé comme barman, comme préposé à l’emballage, comme journalier, comme apprenti dans la rénovation… Je prenais tout le travail que je pouvais à temps partiel pendant l’année scolaire et je me lançais dans le travail à temps plein pendant l’été pour renflouer mon budget et réussir à payer mes comptes en hiver ».
C’est pendant cette période que Julian découvre Damotech et commence à y travailler en tant que soudeur. « J’ai commencé à travailler chez Damotech grâce à Lizeth, la copine d’un ami avec qui je jouais au soccer. Elle travaillait déjà là et elle m’a interpellé car ils cherchaient un soudeur, donc j'ai commencé à y travailler pendant l’été. J’ai adoré l'environnement dès le départ, surtout à cause de l’ambiance et de la culture de la compagnie ».
Pendant 3 ans, Julian a mis les bouchées double pour réussir à terminer ses études universitaires.
« Je ne dormais pas beaucoup, je travaillais les soirs et je devais étudier en revenant à la maison. Je sentais que je devais à mes parents de réussir car ils avaient misé sur moi et sacrifié beaucoup de choses pour me permettre d’accéder à cette vie ».
Au fil de cette période, l’idée de rester chez Damotech pour faire évoluer sa carrière commençait à prendre de plus en plus d’ampleur.
« J'ai réalisé que je voulais continuer à évoluer dans cet environnement-là même après avoir terminé mes études universitaires et j’espérais pouvoir y développer ma future carrière en ingénierie. Je savais que Damotech était une entreprise qui offrait des possibilités d’avancement à ses employés, alors l’idée me motivait davantage ».
Julian habite maintenant au Canada depuis 10 ans et a rejoint l’équipe d’ingénierie de Damotech en juillet 2021. Son travail lui permet de voyager à travers l’Amérique du Nord et de côtoyer des collègues inspirants, dans un environnement exceptionnel où la croissance est omniprésente. Bien ancrées dans le quotidien des membres de l’organisation, les valeurs de Damotech rejoignent celles de Julian et font miroir à son parcours personnel qui lui a permis de se dépasser.
À travers ses apprentissages, Julian a appris à ne jamais se laisser arrêter par des situations difficiles. Sa capacité à trouver des solutions, à travailler en équipe et à redoubler de persévérance pour atteindre ses buts lui sert désormais dans ses fonctions au sein de Damotech, qui partage ses valeurs de collaboration et d’efficacité.
« J’ai appris à rester motivé et à remettre les choses en perspectives, peu importe les situations. Être persévérant, rester positif et croire en soi ».