En cette Journée internationale des femmes, nous tenons à célébrer nos talentueuses employées, qui comblent l’écart entre les sexes dans le domaine essentiellement masculin qu’est celui de l’entreposage et de la manutention. Pour nous, en tant que compagnie en plein cœur de cette industrie, la représentation adéquate des femmes au sein de notre entreprise est un enjeu fondamental. Ci-dessous, nous nous sommes entretenus avec quatre de nos employées qui, grâce à leur savoir-faire, contribuent à notre succès et notre croissance.
Qui elles sont:
Selene Di Lallo, gestionnaire du centre de soutien à la vente
Lizeth Gayon, coordinatrice de chaîne logistique
Katerine Ortiz, ingénieure de projets
Eglantine Casteran, représentante commerciale
1. Quel parcours vous a menée à travailler dans le domaine de la manutention de matériaux?
KATERINE: Ce domaine m’intéresse depuis que je suis assez jeune. Je regardais mes cousins travailler comme ingénieurs civils et j’ai craqué pour l’idée d’un emploi qui intègre à la fois le design, l’inspection de différents projets majeurs, et la résolution de problèmes qui nous pousse vers un monde meilleur et plus sécuritaire. Après avoir obtenu mon diplôme d’ingénieure civile, j’ai travaillé pour des entreprises de construction, puis éventuellement décroché mon emploi d’ingénieure responsable de projets chez Damotech.
SELENE: La vie ne nous amène jamais du point A au point B par une ligne droite. J’ai commencé mon parcours à l’université dans la mise en scène et le théâtre, puis j’ai travaillé pour une entreprise familiale. À leur façon, ces expériences m’ont préparée pour le travail que je fais aujourd’hui. L’entreprise fabriquait des armoires de cuisine, et c’est dans cet environnement que j’ai gagné de l’expérience dans le domaine de la fabrication. J’ai appris les processus que ça implique, ainsi que le service à la clientèle et les relations avec les employés. Ce parcours m’a permis une transition harmonieuse vers Damotech, puisque mon expérience technique dans la conception de cuisine et tout ce que j’ai appris dans le domaine de la fabrication m’ont été très utiles.
Figure 1. Lizeth Gayon2. Qu’est-ce qui vous a intéressée chez Damotech et dans ce domaine en général?
LIZETH: Damotech est une superbe entreprise. La qualité de ses employés, l’importance qu’ils mettent sur le développement et le bien-être de chaque employé font en sorte que pour moi Damotech est la meilleure entreprise où travailler.
KATERINE: Ce qui m’a surtout attiré, c’est ce secteur qui est à la fois très spécifique, mais aussi essentiel à la sécurité des travailleurs; indirectement, on sauve des vies! J’ai aussi été interpellée par cette collaboration avec les chefs de file de l’industrie qui partagent leurs connaissances et valorisent les membres de leur équipe. De plus, nos clients sont aux quatre coins de l’Amérique de Nord, ça nous permet donc de voyager et de visiter de nouveaux endroits.
3. Comment vous sentez-vous de travailler dans un domaine essentiellement masculin?
EGLANTINE: Cette année, ça fait huit ans que je travaille au même poste chez Damotech. Depuis le début, c’est arrivé une seule fois qu’un client fasse une remarque sur mon sexe par rapport à mon travail. Peut-être que plusieurs y ont songé depuis, mais je ne leur donne pas l’occasion de me le dire. Mon approche est très professionnelle, amicale, humoristique, honnête, mais surtout, c’est vrai que je connais mon affaire… Masculin ou pas, c’est un domaine qui me passionne un point c’est tout.
KATERINE: Très bonne question! Déjà, la compagnie fait beaucoup d’effort pour attirer d’autres ingénieures dans l’équipe et apporter un certain équilibre avec le niveau de testostérone! Je dois quand même dire que je suis chanceuse d’avoir des collègues masculins qui me traitent sur un pied d’égalité. Je ne me suis jamais sentie mise de côté ou ignorée. Mais, c’est sur le terrain que je fais face à des défis qu’eux n’ont pas toujours, simplement parce qu’ils sont des hommes. Par exemple, on suppose que je ne sais pas comment utiliser un ruban à mesurer pendant que je recueille des données, même si c’est une grande partie de mon travail. Ce n’est pas grave, je m’y suis habituée, et tout le monde est très satisfait lorsqu’il voit ma vraie technique de mesure.
Figure 2. Eglantine Casteran4. Qu’est-ce qui vous passionne le plus hors du travail?
KATERINE: Tellement de choses! Pour en nommer quelques-unes, je suis adepte de plein air. C’est pourquoi j’adore être sur le terrain. J’aime beaucoup le design intérieur, c’est une des raisons pourquoi le bâtiment de Damotech m’a séduite avec son design exceptionnel! C’est formidable de voir comment ce bâtiment d’un fabricant de métal est certifié par le programme LEED.
EGLANTINE: Je suis passionnée de karaté. Le karaté est principalement un domaine masculin, mais de plus en plus de femmes s’y adonnent aussi. Je donne des cours depuis des années et je pense que mon parcours en inspire plus d’une dans notre école. En combat, on est sur un pied d’égalité avec les hommes, on a les mêmes exercices à faire, les mêmes examens de passage; aucune pitié. On apprend à se relever, et à passer par-dessus nos blessures, notre orgueil et nos faiblesses.
5. Qu’est-ce que ça signifie pour vous être une femme en 2021?
SELENE: Une femme en 2021 peut devenir ce qu’elle veut et devrait le faire de n’importe quelle façon qui soit. Il y a toujours eu cette lutte de se conformer aux attentes de la société, mais ces attentes évoluent. L’important, c’est l'émancipation des femmes par les femmes et la réalisation qu’elles ne sont pas, et ne devraient pas, être en compétition entre elles.
LIZETH: Qu’en tant que femmes, on peut faire tout ce qu’on décide de faire.
KATERINE: Ça veut dire partager ses idées, trouver sa voix, et être fière de son genre et de son identité. Que c’est correct de mettre des talons hauts et du maquillage pour équilibrer le fait qu’on porte des bottes de constructions et qu’on transporte une boîte à outils sur le terrain.
Figure 3. Katerine Ortiz6. Qui était votre modèle féminin quand vous étiez jeune et pourquoi?
LIZETH: Ma mère. Parce qu’elle nous a enseigné que tout ce qu’on entreprend est atteignable, qu’on peut toujours apprendre et que même les moments difficiles sont un apprentissage.
SELENE: Je ne peux pas dire que j’ai eu seulement un modèle. Dans les différentes étapes de ma vie, il y a toujours eu quelqu’un que j’admirais, et c’était toujours une femme avec qui j’avais une relation proche, en d’autres mots, pas une personnalité publique. Une enseignante, une coach, un membre de la famille ou des amies; des vraies personnes. La beauté de la chose, c’est que ça donne des opportunités de discussions et d’échanges. Rien ne vaut être gardé sur la bonne voie par les personnes que vous admirez.
EGLANTINE: Ma mère a été un modèle féminin de force à travers un monde masculin. Mère monoparentale de deux filles et immigrante française, elle s’est battue pour une vie équitable. Elle était vendeuse dans le domaine publicitaire; son humour et son professionnalisme ont été ses plus grandes forces durant ses 30 années au même poste de radio. Des femmes comme elles ont frayé le chemin pour la nouvelle génération, et nos grand-mères aussi l’avaient fait avant elles.
Figure 4. Selene Di Lallo7. Qu’est-ce que la Journée internationale des femmes signifie pour vous?
EGLANTINE: La Journée internationale des femmes doit être une célébration du chemin parcouru par nos mères et nos grand-mères, le soulignement de notre participation active à la société d’aujourd’hui et un plan d’action pour améliorer nos conditions. Passé, présent, futur.
SELENE: Je ne veux pas que ça sonne trop cliché, mais c’est une célébration de tout ce que les femmes ont été capables d’accomplir. Trop longtemps dans l’histoire, les femmes ont vécu des vies oppressantes, et malheureusement, c’est le cas pour certaines d’entre elles encore aujourd’hui. Celles qui sont venues avant nous nous ont ouvert la voie, et c’est à nous de continuer de l’ouvrir pour celles qui viendront après nous.
8. Que pensez-vous du thème de la Journée internationale des femmes de cette année «Leadership féminin: Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19»?
LIZETH: La maladie Covid-19 nous a changés et nous a fait comprendre que peu importe notre âge, notre genre ou notre religion, nous sommes tous humains, nous vivons tous la même situation et nous sommes tous vulnérables.
SELENE: La lutte contre la Covid-19 est menée sur la ligne de front par des femmes. Ces infirmières, aides-soignantes, enseignantes, membres du personnel non médical des hôpitaux, et j’en passe, sont toutes des travailleuses essentielles. Elles l’ont toujours été, mais il reste un long chemin à faire avant que l’égalité soit complètement atteinte. Présentement, ces femmes sont vues comme des héroïnes, mais c’est après que la pandémie sera réglée que le véritable test commencera. Est-ce que la situation va rester la même ou est-ce que la pandémie sera un élément déclencheur vers un changement?
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